Retour accueil
  L'aehpi s'implique
  dans l'Education nationale
  INTERVENTIONS   INFORMATIONS  INSTITUTIONS PUBLIQUES
 







  ECHO                                                                                                                                                     Page  suivante

(Echo févrvier 2012)
AEHPI membre de l'association EUROTALENT


Suite à l'AG du 28 janvier 2012 tenue à Paris, l'AEHPI est élue membre de l'Association EUROTALENT, OING affiliée au Conseil de l’Europe. La présidente de l'AEHPI, Véronique GAILLARD, est élue au bureau exécutif de l'EUROTALENT pour deux ans.

Pour répondre aux buts fixés par notre partenaire, l'AEHPI lors de sa prochaine Assemblée Générale, vendred 02 mars 2012 redéfinira ses objectifs prioritaires.


(Echo janvier 2012)
L 'AEHPI soutien l'action "Agir contre le Harcèlement à l'école"

Certains pourraient penser que c'est la pression élitiste et le tri permanent opéré par l'Ecole qui amène ce niveau de harcèlement. Que peut-on y faire ?
"C'est une vision de l'enfant qui est derrière. Qu'est ce que l'éducation ? Est-ce simplement la transmission des connaissances ? Le problème du harcèlement peut faire réfléchir aussi bien les pédagogues que les antipédagogues. Car ses conséquences touchent tous les élèves , même les très bons. Le tri n'est pas que social, tous les types d'exclusion sont concernés. Un exemple : un élève très doué de 24 ans en école de commerce qui depuis trois ans est ostracisé par ses camarades avec la complicité d'un enseignant. Pour les autres élèves il est un concurrent à éliminer. C'est un exemple de pression élitiste contre un très bon élève. Cette pression marche dans les deux sens, aussi bien contre l'enfant différent ou avec des difficultés cognitives que contre l'enfant intellectuellement précoce. On a à faire avec la pression à la conformité du groupe et pas seulement à une sociologie élitiste."

Source : Le café pédagogique
(Eric Debardieux, rapport sur les assises sur le harcèlement à l'école)

0808 80 70 10   Deux numéros verts   0820 200 00
     Harcèlement à l'école                          Cyber harcèlement

Le harcèlement par les professeurs.. ça existe aussi ?
".. J’en ai vu, des profs qui s’épanouissent joyeusement dans leur boulot  depuis 15 ou 20 ans en pourrissant la vie de certains élèves, et qui ont été précédé par d’autres, tout aussi sereins dans leur façon d’enseigner, avec une conception très "personnelle" des choses… Claques aux élèves, insultes, humiliations répétées, tout ça en totale impunité.
On en a, des comme ça, "qui ont leurs têtes", comme on dit. Et ceux-là, personne ne les embête. Alors ce n’est pas forcément du harcèlement caractérisé, mais très souvent, c’est sur le fil, à la limite. Cela ne mobilise personne: c'est difficilement prouvable... Alors évidemment, ce n'est pas la majorité des enseignants, loin s'en faut. Mais ça existe..."

Source : Témoignage de Jeanne Decouvaine, professeure trouvé sur le Nouvelobs.com -
Edité par Gaëlle-Marie Zimmerman

Réseau académique
sur la scolarisation EIP

SOMMAIRE /

Les HPI dans le débat présidentiel

Rencontre annuelle 2012 à l'académie de Montpellier

AEHPI membre exécutif  d'une l'OING EUROTALENT.

Agir contre le Harcèlement à l'école


Piste de travail 2011 de l'AEHPI

Constat de prise en charge des élèves HPI

Evaluation des compétences outil de
controverse au  QI ? 

BO n°38 du 05 mai  2011

Rencontre annuelle à l'académie de Montpellier

Appel à témoignages : dispositif adapté ?

Outils ditactiques pour HPI


La philosophie en classe de seconde 2010

Souffrance à l'école 

AEHPI agréement EN

Luc chatel, visite l'internat d'excellence

Haut potentiel intellectuel ou Précoce ?

Journée de concertation académique

Forum des enseignants "'Innovation Educative

Ouverture de l'internat d'excellence 2010

Un beau cadeau "le BO du 03 déc.2009"
 
Colloque AEHPI à Montpellier

Tous les cours sur academie en lignen

Un ouveau Recteur : Christian PHILIP
(Echo décembre 2011)

Piste de travail de l'AEHPI sur  la prise en compte du racourcissement du cycle

  Deux dossiers ont été réalisés :
  L'éducation physique et sportive et l'élève HPI

                                                   
Le saut de classe, mesure de gratification ou prévention/remédiation


(Echo novembre 2011)
Constat de prise en charge des élèves HPI

Premier constat : l'évaluation des compétences (dans le premir degré) a été  "l'argument" pour refuser le cursus accéléré à des élèves HPI avérés et en souffrance. Nous nous faisons l'écho de familles épuisées par les rencontres et les discours controversés... l'évaluation se plaçant comme outil de controverse au QI et le saut de classe, toujours perçu comme une "gratification".

Deuxième constat :  Les mesures de "personnalisation" (inscrites dans un projet personnalisé de réussite éducative, ppre) sont toujours proposées trop tardivement. De plus c'est trop souvent les parents qui doivent arracher aprés multiples négociations, "des mesurettes" qui ne durent qu'un ou deux mois dans le meilleur des cas !!
Qu'avons nous appris sur les élèves HPI ? Nous savons que la spécificité cognitive de l'enfant HPI, met en difficulté l'élève HPI pour acquérir ou restituer ses connaissances de manière normative. Il est certainement plus facile à un élève dit scolaire, mais aux capacités cognitives moindres, de réussir certaines évaluations et satisfaire au socle commun qu'à un élève HPI. Nombreux élèves HPI se retrouvent incapables de montrer leurs connaissances dans une ambiance non stimulante ou bien si l'activité demandée est perçue à tort par lui, trop simpliste ou déjà acquise (diffilculté à faire la différence entre compréhension et savoir).

Que savons -nous ? Nous savons que l'élève HPI a besoin de faire fonctionner ce qu'il a dans sa tête. Il ne connaît pas les codes pour avoir accés à son savoir et le restituer dans sa totalité. L'apprentissage normatif ne l'entraîne pas à  trier, organiser et restituer le flot de sa pensée (matières littéraires), à obtenir des méthodes et de la rigueur (sciences, mathématiques..), à mémoriser à long terme et à acquérir des automatismes.

Que savons -nous d'autre ?
Le saut de classe est "une mesure phare" capable de répondre aux difficultés que l'élève HPI rencontre dans un cursus normal. Il lui permet d'investir ses champs cognitifs, de les développer dans l'émulation et de mettre en place une stratégie d'adaptation : attention, méthode de travail,  et effort.  L'esprit ainsi occupé, l'enfant réinvestit l'école, il se trouve libéré (amélioration du comportement, dispararition des troubles...) et disponible (dévellopement personnel, intégration sociale, gestion émotionnelle).

Outil de remédiation pour accompagner le saut de classe ?
S'appuyer seulement sur le bilan des acquis des connaissances et compétences pour valider ou invalider un saut de classe ne peut être une démarche positive pour l'enfant HPI. Notre association conseille donc aux parents de ne pas accepter ces évalutions  si elles sont déterminantes pour valider un saut de classe
(ne pas confondre avec les évaluations nationales). Le dossier scolaire, les contrôles continus de l'année en cours, le bilan d'un pyschologue, le test de QI et la rencontre concertée des différents professionnels avec les parents sont des "outils" suffisants pour envisager une décision en conseil de classe.

Les évaluations des acquis des connaissances et des compétences
, doivent être proposées essentiellement à l'élève HPI pour l'aider dans son parcours accéléré.  Ainsi appréhendées sereinement par l'enfant et ses parents, ces évaluations pointeront les compétences acquises et les lacunes à combler. Elles permettront d'accepter avec moins de réticence, les soutiens et aides proposées pour accompagner le saut de classe.



(Echo octobre 2011)

Evaluation des compétences, outil de controverse au QI ? 

    Suite au BO, n°18 du mois de mai : le maître-mot de cette fin d'année scolaire 2011 est : Acquisition des connaissances et compétences définies par le socle commun. Seulement reste à définir sur le terrain comment mobiliser les acteurs et si les "bonnes intentions" prendront en considération la spécificité cognitive des élèves HPI et proposeront des réponses innovantes.

A défaut de pouvoir assurer à l'élève HPI pendant toute sa scolarité, des aménagements spécifiques, des personnes ressources qui s'adaptent, une pédagogie différenciée,  l'avance scolaire reste la meilleure solution préventive ou/et de remédiation pour l'élève HPI, quel que soit son profil (excellent, bon élève ou en échec, en décrochage).

Si en primaire, le décloisonnement, l'enrichissement et l'approfondissement permettent de palier pendant l'année (ou le cycle) aux besoins de l'élève HPI et de préparer dans les meilleures conditions une avance scolaire, le saut de classe ne sera que trés rarement proposé et le problème reporté d'année en année jusqu'au collège, jusqu' au lycée.
Dans le secondaire, 
sans réponse adaptée, les difficultés se sont transformées en maux divers et compliquent "les bonnes intentions". Mobilité, adaptabilité, ouverture, innovation seront nécessaires pour répondre à l'élève HPI devenu "malade" ou en décrochage...  autant dire demander l'impossible.
Pour eux et pour la famille, c'est le parcours du combattant et sans tiers,  la situation se sclérose.

Si pour certains acteurs de l'Education Nationale la situation du petit Paul remplacera l'année suivante la situation de la petite Fanny, pour les parents et l'enfant, la situation reste la même : difficile, épuisante et injuste... alors on craque, on se met en colère ou on se résigne, espèrant que l'enfant s'adaptera ou oubliera... Mais le temps n'est qu' un bon placebo !!!