Et en cas de difficultés du comportement ou d’apprentissage, d'écarter le haut potentiel comme origine des problèmes ou au contraire d'en tenir compte.

Quand on  doute, qu'on pense que son enfant à un développement en avance par rapport à son âge, il est important pour des parents  qui  se questionnent   de trouver une réponse  pour mieux accompagner leur enfant. 
Contacter un psychologue et demander que son enfant soit évalué est une attitude et  une démarche  légitimes et responsables. Et, contrairement à ce que certaines personnes pensent, c'est très rarement pour se prévaloir d'avoir engendré " un petit génie" que les parents font passer un test de QI à leur enfant. 

Pour le rassurer :
- « j’ai confiance en la personne qui va te poser les questions, nous avons déjà beaucoup discuté ensemble, c’est un monsieur ou une dame très gentille »,
Sans pression mais avec sérieux
- « Son travail est sérieux et c’est important que tu répondes de ton mieux à toutes les questions qu’on va te poser, c'est intéressant et amusant »,
- « Si tu sais répondre c’est normal mais si tu n’y arrives pas, c’est normal aussi il y a des questions faciles et d'autres très difficiles »,
- « Je ne suis pas loin, quand ce sera fini je serai là »,   

(Attention !  le mot « copain » et « ami » a un sens souvent différent dans la tête de nos petits précoces. Le copain est celui que l’on choisit et l’ami celui qui ne déçoit jamais. Le camarade de classe, lui, il est celui avec qui l'on doit composer, il peut être méchant, gentil, agréable ou pas, intelligent ou bête.  Dans une classe parfois l’enfant trouvera de bons camarades de classe mais aucun copains, ni amis.  Respecter l’autre ce n’est ni l’aimer, ni le haïr.
L’école c’est pour apprendre, ce n’est pas le lieu des amitiés, si on trouve un copain, un ami tant mieux sinon il faudra faire avec les autres camarades de classes en attendant  les mercredis, week-end ou vacances pour revoir son copain ou ami du bac à sable ou de son club de judo.)  

Certains jeunes enfants, très émotifs ont du mal à restituer leurs connaissances surtout loin de la présence de leurs parents (car  les parents ne sont pas avec eux pour la passation du test de QI).  
D’autres se sentent tout de suite insécurisés  face à l’adulte qui leur pose des questions. Certains ne supportent plus les mises à l'épreuve " tu  prouves que tu sais faire,  tu sais compter : alors combien il y a d’arbres, c'est quoi cette lettre... " C’est malheureusement trop souvent le jeu des adultes qui veulent démentir les propos des parents d'enfants HPI en mettant les enfants au défit de ne jamais se tromper pour ne pas mettre en doute la parole de leur parent.  
Cette attitude est préjudiciable à l'enfant et à sa famille. 

Tout le monde est capable de poser des questions et d’attribuer une cote de points afin de calculer un QI, ce qu’on attend d’un psychologue c’est une analyse clinique et fine des réponses que donne l’enfant. La manière dont votre enfant se comporte face à une épreuve chronom étrée ou pas, comment il aborde la difficulté, est-il persévérant, anxieux, impatient … comment  évaluer sa représentation spatiale, sa motricité… Autant de points qui pourront vous aider à comprendre son fonctionnement  et à accompagner votre enfant.

Un enfant, haut potentiel intellectuel est un enfant dont le QI est supérieur à 130, surtout de nos jours.  Certains psychologues diagnostiquent  des hauts potentiels à partir de 120, 125… à ce niveau l’interprétation du test de QI est l’analyse personnelle d’un psychologue,  d’une expérience clinique. Sa responsabilité et  sa réputation sont alors engagées.  
Dans le test de QI, certains items sont plus ou moins des indicateurs d’un développement dû au facteur social ou à l’inné… n’hésitez pas à  recontacter le psychologue et demandez-lui qu’il  affine son analyse. 

Votre enfant  exécute des activités et possède des connaissances  que d'autres enfants n'aborderont  qu'à l’âge de 5ans, 6 ans. Son profil cognitif le prédispose à une grande capacité intellectuelle, mais ne permet pas de le reconnaître comme un enfant à haut potentiel intellectuel, son QI est entre 115 et 130 sur l’échelle de Wechsler avec un WIPPSI 4.  
Quelques explications :
Il faut comprendre qu’aujourd’hui les jeunes enfants (et surtout les premiers-nés) sont souvent des enfants « intellectualisés », je ne veux pas dire poussés ou "gavés"... mais seulement ceux de nos enfants à qui  l'on transmet inconsciemment le plus notre héritage intellectuel et culturel, par tous les outils possibles qu'offre notre société actuelle.  
De plus, un enfant qui dispose d'un profil cognitif de plus de 110 de QI et qui est élevé dans un environnement capable de le solliciter, pourra développer certaines capacités assez rapidement.  Ces capacités se retrouvent surtout dans le domaine des apprentissages scolaires et des connaissances culturelles.  Mais au cycle 3 (en primaire), cette avance n’est plus aussi vraie.

Il ne faut pas hésiter à faire repasser  le test  de QI  aux enfants pour lesquels des doutes persistent (délai 1 an minimum). 

II - LES TESTS DE QI  

Selon l'âge (et le public : malentendant, primo-arrivant...), il existe différents tests pour évaluer le fonctionnement intellectuel et cognitif. (Cliquez sur les liens pour découvrir les tests)
Le WPPSI-IV , pour les jeunes enfants, de 2 ans à 6 ans

Le WISC-V, pour enfants et ados, de 6 ans à 16 ans 11 mois

La WAIS-V , pour ados et adultes, de 16 ans à 79 ans et 11mois



III -  CHOISIR UN PSYCHOLOGUE 

Le tître de "psychologue" est réglementé en france et requiert d'avoir obtenu un dîplome validant cinq années d'études universitaires spécialisées en psychologie. 

Diplômé d'un Master 2 Professionnel de psychologie (ancien DESS) ou d'un Master 2 Recherche de psychologie complété d'un stage (ancien DEA), le psychologue a comme fonction d'analyser et d'intervenir auprès d'individus, de groupes ou d'institutions. 

Il doit se servir de ses bagages théoriques et pratiques pour comprendre,  conceptualiser et  théoriser les problèmes et répondre au mieux aux nécessités d'une situation.

Les psychologues n'ont pas tous la même formation, aussi il est intéressant de savoir sa formation psychologique selon vos besoins.

• La psychologie cognitive regroupe des batteries de tests visant à différencier un individu de ses pairs en fonction de traits psychiques spécifiques. Ce peut être au niveau de la personnalité, de la logique intellectuelle (le Q.I.), des aptitudes au travail, ou encore du fonctionnement inconscient de l'individu (les tests projectifs comme le Rorschach ou le T.A.T.). il s'agit donc de l'apprentissage d'outils tantôt appuyés sur des statistiques empiriques tantôt sur des théories le plus souvent psychanalytiques.
• La psychologie du développement étudie le développement des aptitudes de l'enfant, du nouveau-né à l'adolescent, et de la personne âgée. Les aptitudes motrices, émotionnelles, langagières et intellectuelles sont étudiées en fonction des âges de l'enfant.
• La psychologie clinique regroupe les différentes théories psychanalytiques permettant l'écoute des processus inconscients du patient. Cette étude théorique est souvent accompagnée dans les cursus d'un travail de l'entretien clinique focalisé sur l'écoute des indices cliniques et des réponses adaptées.

Ils sont tous des professionnels diplômés en psychologie mais ayant des orientations différentes selon leur activité professionnelle. Les demandes par les familles doivent être souvent argumentées, les délais de prises en charge sont généralement plus longs et les possibilités de suivi et de rencontre seront  moins aisées...
La gratuité (ou le remboursement des prestations par la sécurité sociale), la plus grande confiance portée au résultat d'une évaluation faite au sein d'institutions publiques  et  la relation instaurée par un médiateur reconnu entre la famille et l'école reste un atout à apprécier.

OU ?  au sein des Etablisssements scolaires :
- Ecole maternelle et Primaire par le Psychologue Scolaire du RASED (Réseau d’Aide Spécialisée aux Elèves en Difficultés)
-  Au Collège et Lycée par le Psychologue Conseiller d'Orientation

et aussi dans un centre social, médical, à l'hopital...
-  CHU (Centres Hospitaliers Universitaires),
-  CMPP (Centre Médico Psycho Pédagogique)
-  CMP (Centre Médico Psychologique)
-  CIO (Centre d'Information et d'Orientation)

DU SECTEUR LIBERAL ?

Les psychologues du secteur libéral ne sont pas plus diplômés que ceux du public, ils le sont tout autant. Nombre d'entre eux interviennent aussi dans des structures publiques en parallèle de leur activité libérale (CHU, Psy scolaire...).

Les démarches d'une évaluation sont simplifiées et les délais réduits. la famille est  libre de consulter le professionnel de son choix, de prévilégier l'heure, le moment  le plus opportum pour passer le bilan qui peut prendre jusqu'à deux heures (ex : éviter l'heure des siestes pour les plus jeunes enfants, les fins d'aprés-midi pour les enfants et ados après leur journée scolaire...). Pour certains enfants sensibles ou anxieux par exemple, le cadre neutre d'un cabinet privé leur permettra de faire l'évaluation sans crainte du cadre scolaire et médical.
 
Le côut du bilan , même justifié par une prestation de qualité (Entretien préalable, passation d'un bilan complet, entretien pour restituer les résultats avec envoi des résultats par écrit), reste élévé pour la plupart des  familles. La sécurité sociale ne rembourse pas les consultations ni les bilans. Il arrive cependant que certaines mutuelles de grands groupes prévoient  un remboursement plafonné, mais c'est plutôt rare.

La passation du test de QI est un examen psychologique qui ne doit pas être pris à la légère. L'analyse clinique pendant le test et l'interprétation des résultats dépendent étroitement de l'expérience professionnelle du psychologue, de ses connaissances sur le sujet des hauts potentiels intellectuels et de son sérieux dans le respect du protocole.

OU ? Dans un cabinet privé en libéral. Parfois, certains professionnels s'associent pour partager les frais du cabinet. Un psychologue sèrieux, affichera dans son cabinet :                                       

- Son dîplome (spécialité en psychologie clinique, cognitive... date de l'obtention de son du dîplome pour mesure de son expèrience professionnelle)                                                                 

- Les tarifs                                                                                                                                        

- Le numéro de SIREN prouvant que l'activité est bien légale

CONSEILS : Quelque soit votre choix de psycholoque (public ou libéral), informez- vous de la nature de sa prestation, osez poser des questions : 

- son expèrience réelle auprés du public et ses références (on imaginerait pas demander à un oncologue de soigner une rage de dent...)

- Test de QI ou Bilan  complet,

- la validité des outils d'évalution,

- Remise d'un compte rendu écrit,

- Le coût, 

- Les possibilités d'accompagnement si besoin était.

Un doute, un abus, un professionnel peu scrupuleux ... contactez l'association !

 

UN EXCERCICE D'ENTRAÎNEMENT CEREBRAL PAR SEMAINE !