AEHPI

Du rapport Delaubier à la circulaire du BO N°2007-158 DU 17-10-2007, que de chemins parcourus....

Je me réjouis, de l’attention portée par le Ministère de l’Education Nationale aux HPI pour une meilleure reconnaissance et prise en charge scolaire. Les propositions concrètes et la volonté d’action pour offrir des services de proximité, l’importance soulignée d’un besoin de formation et d’information des éducateurs en charge des HPI, l’organisation nécessaire de systèmes d’informations locaux sont autant de mesures qui devraient permettre un réel changement.

Notons-y la volonté de recommander « la détection de la précocité intellectuelle dès qu’un enfant est signalé par l’école ou par sa famille comme éprouvant des difficultés » ; de proposer « l’organisation d’une formation systématique des psychologues scolaires ainsi que des conseillers d’orientation-psychologues sur le dépistage des enfants intellectuellement précoces ; de procéder, le cas échéant, aux examens psychométriques nécessaires ».
Nous ne pouvons qu’approuver que l’Ecole se réapproprie le diagnostic des enfants et adolescents à haut potentiel en formant et donnant les outils nécessaires aux psychologues scolaires, conseillers d’orientations et en développant la prévention dans un cadre réglementé et à la portée de tous (test de QI gratuit).

C‘est dans le même esprit que depuis 2006, monsieur Krouk, IEN d’une circonscription de l’Académie de Montpellier est à l’initiative d’un groupe de réflexion sur « la problématique des enfants à haut potentiel intellectuel ». Pionnier en Région Languedoc Roussillon, ce groupe de réflexion est le premier à prendre conscience que face à la souffrance de ces enfant et du risque réel d’un échec scolaire, les parents d’élèves HPI ne demandent pas un privilège mais un traitement équitable. Je me réjouis de pouvoir y représenter l’activité associative et que ce soit l’action sur le terrain qui accrédite cette participation au sein de ce groupe académique en tant qu’expert sur le sujet des HPI.

Nous sommes contents de constater que les réponses que nous nous somme efforcés d’apporter sur le terrain se retrouvent citées dans les mesures prises dans le Bulletin Officiel du 25 octobre 2007.

L’AE-HPI Languedoc-Roussillon apportera son soutien et toute l’aide nécessaire à cette volonté d’agir reflétée dans les BO, et par certains acteurs éducatifs et sociaux. Elle vous assure de sa détermination, de son savoir-faire afin que les actions de proximités se généralisent à l’ensemble des départements de notre région Languedoc-Roussillon.

Véronique Gaillard, PrésidenteAE-HPI Languedoc-Roussillon (Décembre 2007)